JEAN-MARIE PLANQUE
1932-1992

Nicolas De Staël : celui qui a inspiré Jean-Marie Planque 

 

Né en 1914 à St Petersbourg, Staël von Holstein ou Nicolaï Vladimirovitch plus connu sous le nom de Nicolas de Staël.

Contemporain du XXème siècle et artiste peintre français (naturalisé en 1948), Nicolas de Staël est connu pour ses peintures de paysages très abstraits. Ses œuvres sont très appréciées des collectionneurs d’art moderne. 

Il a créé ses œuvres de manière abstraite en travaillant sur  l'illustration, le collage et les textiles. 

Bien qu'il soit né en Russie, il s'est installé en France. 

 

Biographie d’un génie de l’art contemporain 

Son père est général. Sa mère et lui sont orphelins lorsque son père meurt à Danzig. Ils sont finalement adoptés par une famille de Bruxelles.

 

Fasciné par l’art, De Staël a étudié dès 1933 à l'Académie royale des Beaux-Arts de Saint-Gilles-Les-Bruxelles. 

Admirateur de Paul Cézanne, il tente de se définir, parfois même en détruisant les tableaux qu' il juge pas assez bien.

Il a également étudié le dessin antique à Bruxelles. En outre, il a étudié l'architecture à Bruxelles et en Belgique. Finalement, il s'installe dans le sud de la France. Pendant son séjour, il se lie d'amitié avec des artistes tels que Robert Delaunay et Jean Arp.

 

Dans les années 1940, de Staël s'engage dans la Légion étrangère française. Peu après la guerre, il perd sa première femme. Quelques mois plus tard, il épouse Françoise Chapouton.

 

Dans les années 1950, certains le qualifiant de “sauvage”,  de Staël connaît une renaissance critique et commerciale. Une nouvelle vague de l'art abstrait est en train de naître. Il est alors en pleine lumière. Sa peinture moderne séduit. 

Ses peintures changent de tons et deviennent plus claires. 

Le fait qu'il ait commencé à exposer ses œuvres aux États-Unis a également contribué à cette renaissance. Le monde s’ouvre à lui. Il devient l’artiste à la mode avec son œuvre Footballeurs”. 

 

Sa première exposition personnelle a lieu à la Galerie L'Esquisse en 1944. La même année, il obtient un contrat exclusif avec le marchand new-yorkais Paul Rosenberg.

 

Peintures

Nicolas de Staël est devenu un célèbre peintre au milieu des années 1950 grâce à ses peintures abstraites. Il était membre de la Seconde École de Paris, un groupe d'artistes français qui a émergé dans l'après-guerre. Ses compositions tendent à se concentrer sur la relation entre le sol et les "figures" du dessus.

Il est l’auteur de plusieurs  peintures célèbres : Les Musiciens en 1952,  Nature morte en 1955

 

Les compositions de De Staël ont été controversées par les mouvements artistiques européens de l'époque. Elles ont également été critiquées dans le mouvement américain. Mais les meilleures œuvres de Staël reflètent l'expérience des Français pendant la Seconde Guerre mondiale.

 

À la fin des années 1940, de Staël vit à Paris. Il y rencontre Jeannine Guillou. Tous deux tombent amoureux. Leur fille Anne est née en 1942. Un an plus tard, le couple se marie. Peu de temps après, ils ont un fils, Antoine.

 

Nicolas de Staël fait plusieurs expositions collectives pendant la guerre. Mais son style en est encore à ses débuts. Après ses coups de pinceau, de Staël change de technique. 

 Ses peintures sont marquées par des couches d'empâtement. Pendant cette période, il développe une technique unique. Elle consiste à appliquer la peinture avec une spatule. Avec cet outil, il est capable de créer la structure du tableau par la couleur.

Il a créé un style de peinture unique le distinguant des autres artistes-peintres français. 

 

Influence sur les peintres américains

L'artiste Nicolas de Staël a inspiré de nombreux grands peintres américains. Il faisait partie de la deuxième génération de peintres abstraits européens. Son œuvre était caractérisée par un conflit constant entre les expressions abstraites et figuratives.

Il a déclaré « Je peins le plus souvent sans concept, sans écriture conceptuelle. Je ne peux avancer que d’accident en accident. »

 

Les peintures de De Staël ont été très acclamées et sa production artistique a fait l'objet de débats dans les mouvements artistiques américains et européens. L'une des énigmes entourant sa vie : son suicide en 1955, à l'âge de 41 ans. 

Il avait pourtant réalisé plus de 1000 œuvres sur une période de 15 ans.

 

Peu après la Seconde Guerre mondiale, de Staël rencontre l'artiste Jeannine Guillou. 

Elle sera sa première épouse. Après sa mort en 1946, de Stael rencontre une femme qu'il aime. Jeanne Mathieu, une collègue artiste, devient sa compagne lors d'un voyage en Italie. Elle influencera ses séries de nus ultérieurs.

La même année, il peint “De la danse”. Peinture abstraite dans les tons de gris, elle est comme le trait d’union entre le deuil de son épouse et la nouvelle femme qu’il rencontre. 

 

En 1952, sa peinture à l’huile  “Les Toits”  (représentant sa vision de Dieppe) est exposée à Londres. 

On a l’impression que le tableau est coupé en 2. Sur le bas, des formes géométriques dans les tons noir,gros et bleu. Sur le haut des tons écrus avec des empâtements.

 

En 1953, de Staël fait un voyage en Amérique. Il y rencontre le marchand d'art new-yorkais Paul Rosenberg. Il lui offre un contrat d'exclusivité. À partir de ce moment-là, les œuvres de de Staël sont exposées dans d'importantes galeries new-yorkaises.

 

Dernières années

Les dernières années de la vie de Nicolas de Staël sont considérées comme les plus productives. Ses œuvres présentent une esthétique radicalement différente de celle de ses œuvres précédentes. Il combine un style abstrait avec des éléments figuratifs.

 

Au début des années 1950, il commence à faire parler de lui dans le monde de l'art. Son travail est admiré par des artistes tels que Jean-Luc Godard. En 1953, le marchand d'art new-yorkais Paul Rosenberg lui propose un contrat exclusif. C'est à ce moment-là que les œuvres de De Staël sont exposées aux États-Unis pour la première fois.

 

Ses dernières œuvres présentent une palette de couleurs limitée. Elles sont également caractérisées par la présence d'un seul élément figuratif. Cependant, ces peintures peu colorées manquent d'un ordre structurel clair.

 

Tout au long de sa vie, de Staël a lutté contre la dépression et l'insomnie. Il s'est engagé dans la Légion étrangère française à la fin des années 1930. Par la suite, il a vécu à Paris avec sa seconde épouse, Françoise Chapouton.

 

Au musée d’Orsay, 2 tableaux du peintre sont exposés : ‘’Ciel à Honfleur’’ et ‘’Footballeurs’’